Lorsqu\u2019on parle de collaboration dans la Compagnie de J\u00e9sus, on peut la comprendre de diff\u00e9rentes mani\u00e8res. Tr\u00e8s souvent nous nous r\u00e9f\u00e9rons \u00e0 la collaboration avec d\u2019autres, compagnons j\u00e9suites, collaborateurs ou d\u2019une mani\u00e8re g\u00e9n\u00e9rale co-responsables de la mission. Mais d\u2019autre fois, nous visons la collaboration n\u00e9cessaire \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur de la Compagnie de J\u00e9sus entre nos propres \u0153uvres et structures de gouvernement dans le but d\u2019apporter une r\u00e9ponse \u00e0 des probl\u00e9matiques globales qui ne peuvent \u00eatre trait\u00e9es au niveau local. Dans ce cas, on parle de collaboration interprovinciale (CG 31, D.48) ou de collaboration internationale (CG 33, D.1). Cette id\u00e9e a progressivement \u00e9t\u00e9 d\u00e9velopp\u00e9e dans les documents de la Compagnie au cours des 50 derni\u00e8res ann\u00e9es. Ceci concerne tant les structures de gouvernement que les \u0153uvres apostoliques de la Compagnie et continue \u00e0 faire l\u2019objet d\u2019une intense r\u00e9flexion.<\/p>\n